Aussi étrange que ça puisse paraître les gens qui ont recours à cette pratique ne sont pas tous croyants ou pratiquants. Ce n’est d’ailleurs pas parce que des gens pratiquent la hijama qu’ils vont abandonner la médecine conventionnelle. Mais encore une fois, tous les praticiens ne psalmodient pas pendant la séance, certains sont convaincus des bienfaits thérapeutiques quand bien même il n’y aurait pas sur le territoire d’études sérieuses pour le prouver.
C’est une pratique qui ressemble aux saignées par ventouses que faisaient nos grands-parents à ceci près qu’il est question d’invoquer Dieu pendant la séance. De manière générale, la saignée est réalisée sur des zones dites « points sunna » sur lesquels les guérisseurs vont placer des ventouses chauffées à la bougie. Il y a plusieurs types de cabinets en France et plusieurs façons de pratiquer. Se retrouver avec une lame de 11, penchée au-dessus d’une personne qui vient là en désespoir de cause faire soigner son infertilité… C’est quelque chose.